Différents pays cherchent s’affranchir de la domination du billet vert. (© CC-M. Poresky)
Les pays émergents tendent de plus en plus à remplacer le billet vert par la devise chinoise dans leurs transactions internationales.
La fronde contre la puissance financière américaine, incarnée par le dollar, prend de l’ampleur.
Le 26 avril, l’Argentine a fait savoir qu’elle allait désormais payer ses importations chinoises en yuans plutôt qu’en dollars, emboîtant le pas au Brésil, qui avait pris une décision similaire un mois plus tôt.
Ces mesures sont les dernières d’une série, émanant de différents pays, qui visent à s’affranchir de la domination du billet vert. En janvier, on apprenait ainsi que la Russie avait commencé à vendre son brut aux raffineurs indiens en dirham émiratis, via des négociants basés aux Émirats arabes unis.
Déjà, en 2019, elle avait effectué en euros ses ventes de pétrole à long terme à la China National Petroleum Corporation.
Mais dans ce contexte où la suprématie mondiale du dollar commence à être battue en brèche, c’est la monnaie chinoise qui apparaît comme son concurrent le plus sérieux.
Rééquilibrage des échangesLa Banque centrale irakienne a annoncé en février qu’elle allait l’adopter dans les transactions avec la Chine.
Un mois plus tard, la Saudi National Bank, première banque du royaume, a signé un accord de coopération de crédit en yuans avec la China Eximbank.
Parallèlement, le rapprochement de Riyad avec l’Organisation de coopération de Shanghai, en tant que «partenaire de dialogue», ouvre la voie à des paiements du
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